Rasheed Daci
Rasheed Daci
Ne tournons pas autour du pot, Rasheed Daci est un artiste engagé.
Auteur, compositeur, interprète, ce multi-instrumentiste autodidacte est un artiste engagé,
humaniste, sincère et plein d’humour, comme il en existe de moins en moins.
De culture kabyle, ce « musulman d’apparence » et de cœur est né dans une famille d’ouvrier.
En 2006, il s’installe à Paris et travaille en tant qu’éducateur spécialisé avec des jeunes
en situation marginale.
En parallèle Rasheed Daci fait évoluer son projet et projette sa musique tel un exutoire,
qui lui permet de dénoncer les maux de la société qui l’entoure et qu’il constate au quotidien.
Il multiplie les scènes, seul ou avec ses musiciens, se constitue un public et se forge un
répertoire entremêlé d’influences diverses, allant du swing manouche, à la folk, du tango à
la variété et le tout ponctué d’orientalisme.
A travers des morceaux aux titres évocateurs, comme « Où va le monde », « A Toutes
les Femmes » ou encore « Liberté, Egalité, Fraternité », les chansons de Rasheed
Daci touchent et ne laissent pas indifférents, comme le démontre son public fidèle, qui
lors des concerts passe régulièrement du rire aux larmes.
Avec le titre « Allah Ouakbar » (Dieu est Grand), il a souhaité associer cette phrase en
arabe à un message de paix, d’amour et de compassion, pour changer du contexte qu’on
lui prête habituellement.
En 2012, un ami producteur lui propose de produire son premier album.
Un premier EP 5 titres acoustique sort dans la foulée, prélude réussi à cet album dont la
sortie a eu lieu le 29 septembre 2014.
L’album, intitulé « INTROSPECTION » est composé de 13 chansons d’amour, d’hommage
et d’apologie du vivre ensemble, majoritairement chantés en français.
Dans cet album, il décrit le monde comme il le voit, aspirant à ce que ses chansons puissent
servir aux autres, qu’elles soient reconnues d’utilité publique et même prises en
charge par la Sécurité Sociale.
Accompagné de sa guitare, Rasheed Daci s’entoure d’instruments riches et variés tels que
le violoncelle, le violon, l’accordéon, la basse et la batterie.
A noter la présence du pianiste de jazz et compositeur martiniquais Gregory Privat sur le
titre « Regarde-toi ». L’album inclus aussi le titre « Personne n’entend », une reprise de
l’interprète, actrice et écrivaine Valérie Lagrange, qui lui a fait l’honneur d’un duo.
(Extrait tire de la bio Rasheed Daci)
https://www.rasheed-daci.com/